Soulager l’arthrose

Soulager l’arthrose

L’arthrose est un rhumatisme dégénératif non-inflammatoire (mais avec parfois des poussées inflammatoires) qui touche le cartilage articulaire, particulièrement au niveau des genoux, hanche, colonne vertébrale et mains. Elle s’accompagne d’une perte de mobilité progressive de l’articulation, et de douleurs, améliorées au repos et à la chaleur, souvent aggravées à l’humidité.

Les causes: 

L’âge, le surpoids, des microtraumatismes répétés (chez les sportifs de haut niveau, certaines professions…), la sédentarité, une alimentation trop riche et acidifiante… Les femmes sont globalement plus touchées que les hommes, souvent au moment de la ménopause avec la chute des oestrogènes.

Les solutions possibles:

L’arthrose est une pathologie dont on ne guérit pas, et il n’existe à ce jour aucun traitement allopathique efficace pour en stopper l’évolution. La phytothérapie y a donc une place de choix, d’une part pour soulager les douleurs, en évitant ou en diminuant la prise d’anti-inflammatoires et anti-douleurs aux nombreux effets indésirables, d’autre part en ralentissant la dégradation du cartilage.

On commence par adapter son hygiène de vie: l’activité physique douce et régulière est extrêmement  importante, elle permet de limiter le surpoids, de solliciter en douceur l’articulation, et d’assurer la mobilisation musculaire nécessaire à la nutrition du cartilage. Les exercices doivent être adaptés, si possible encadrés par un kiné: l’aquagym, la natation, la marche, le vélo, le yoga doux… sont de bons exemples. L’alimentation est également primordiale, car on sait aujourd’hui que cette pathologie évolue en milieu acide. Afin d’alcalaniser le terrain, on augmente sa ration de fruits et légumes, également anti-oxydants, et on diminue sucres, laitages, viande rouge en excès… L’apport de calcium par les produits laitiers, tant vanté par les publicités, est une fausse bonne idée: ces produits contiennent certes du calcium, mais étant acidifiants, l’organisme réagit en libérant les minéraux contenus dans les os et cartilages, afin de contre-balancer cette acidité, participant donc à la déminéralisation. Il est plus judicieux d’apporter le calcium via les végétaux comme les choux, épinards, les légumineux ou les oléagineux, qui en sont riches également. Pour mieux le fixer, la supplémentation en Vitamine D est nécessaire. On pense également aux Oméga 3, apportés par les petits poissons gras principalement.

Côté plantes, on les range en 3 catégories: les « anti-inflammatoires » et antalgiques, qui vont aider à diminuer la douleur et les poussées inflammatoires, sans déclencher d’effets secondaires ni accoutumance; les plantes drainantes et alcalinisantes, qui vont aider à éliminer les toxines accumulées autour du cartilage, et rétablir l’équilibre acido-basique; et les plantes protectrices du cartilage, qui vont freiner l’évolution de la maladie.

Les plantes anti-inflammatoires et antalgiques:

L’Harpagophytum est incontestablement en tête de liste. Cette racine africaine riche en harpagoside est un bon anti-inflammatoire et un antalgique d’action rapide. Le Curcuma, très connu également, est lui aussi efficace. Un peu plus local, la Reine des prés ou le Saule blanc, grâce notamment à l’acide salicylique qu’elles contiennent. C’est d’ailleurs à partir de ces plantes qu’on fabrique l’aspirine. En gemmothérapie, on pense au bourgeon de Cassis, qui combine plusieurs vertus: anti-inflammatoire de référence,c’est également un draineur universel, permettant d’éliminer les toxines. En externe, on massera les zones douloureuses avec des huiles essentielles comme la Gaulthérie, l’Eucalyptus citronnée, le Romarin à camphre… qu’on diluera préalablement dans une huile végétale, de préférence de l’Arnica ou du Millepertuis, toutes deux également anti-inflammatoires. Attention toutefois si vous prenez des anti-coagulants, cette catégorie de plantes n’est pas faite pour vous, car elle augmente la fluidité du sang.

Les plantes drainantes et alcalinisantes:

En cures de fond régulières, l’Ortie, le Lithothamme, la sève ou le bourgeon de Bouleau, le bourgeon de Frêne… permettent d’éliminer les toxines et de ré-alcaliniser le terrain. La Vergerette du Canada, moins connue, est une plante de fond idéale, car elle draine, élimine les toxines, tout en ayant une action anti-inflammatoire.

Les plantes protectrices du cartilage:

Là aussi en cures de fond régulières, idéalement 3 mois consécutifs, avec une pause d’une semaine par mois, une à deux fois dans l’année, ces plantes vont permettre de freiner la dégradation du cartilage. Ce sont principalement celles riches en Silice et Collagène: l’Ortie, la Prêle, le Bambou… On les associera volontiers à de la gemmothérapie, avec notamment: le bourgeon de Pin, qui reminéralise et régénère le cartilage, le bourgeon de Ronce, spécifique des terrains dégradés, qui répare et régénère les tissus, le bourgeon de Vigne, anti-inflammatoire et protecteur des os et articulations, ou encore le bourgeon de Vigne vierge, qui aide à la fixation du calcium et est spécifique des petites articulations (doigts, orteils…)

Enfin, on pensera aux cures dépuratives aux changements de saison, d’autant plus adaptées dans cette pathologie.

Vous voici paré pour lutter contre l’arthrose!

Ces conseils ne remplacent bien sûr pas un avis médical, il est important d’être suivi et de signaler toute prise de médicaments à un professionnel de santé, afin de vérifier qu’il n’y a pas d’interactions.

 

Produit pour soulager l'arthrose

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